REMISE GENERALE, PARTIELLE: STOP OU ENCORE!!!!!

14/02/2013 20:52

Toutes les provinces et tous les clubs ne sont pas logés à la même enseigne. Et si on planchait sur un calendrier estival ? Pour la D1, moins de problèmes, car les normes imposent que tous les clubs doivent y faire face. Chacun ses armes selon ses moyens bâches, canalisation d’eau chaude, fils chauffants, stade couvert (?)

Dans les catégories de compétitions inférieures, l’ambiance se refroidit. C’est l’UB, qui prend le relai ou l’arbitre pour trancher.
 
D’un point de vue géographique, la Belgique est étendue sur trois horizons (c’est le cas de la dire) différents. Le plat pays au Nord, au climat relativement plus chaud et humide, les Ardennes au Sud plus froid et enneigé l’hiver. Reste le Centre, qui globalement compose avec l’un de ses voisins. Encore un compromis typiquement belge. C’est donc aux comités provinciaux à qui revient la décision province par province.
 
La météo joue l’arbitre du jour ou pas ? L’heure du match est déterminante. Ça se complique. Le matin, gel, l’après-midi dégel, mais neige qui reste au sol. Fin de journée dégel généralisé, mais l’eau ne pénètre pas et la boue est la vedette de la soirée. Ne parlons pas ici de la pluviométrie, de nombreuses installations sont érigées en terrains inondables.
 
Autre paramètre qui influence l’organisation d’une rencontre est la nature même du terrain. Les clubs qui sont dotés de synthétiques essayeront de jouer le match prévu, mais sans enjeu, en amical. Ceux qui ont une surface bien enherbée tenteront le coup, mais à quel cout ? Pour les champs de patates, même le fermier du coin reste à l’étable.
 
C’est toujours facile de critiquer, mais le rôle de l’UB n’est pas facile. On peut regretter que les rencontres du 5-6 janvier aient été organisables. C’était à la limite de l’inconscience que de laisser les jeunes évoluer. La Maison de Verre était – elle encore sous le coup des fêtes de fin d’année pour ce premier WE de l’année ? Les décisions des cinq semaines suivantes furent mieux tranchées.
 
La solution ?
 
On nous bassine avec le réchauffement de la planète. La météo ne réchauffe pas pour autant la planète foot. Et si on planchait sur un autre calendrier comme en Russie ?
 
Trêve dès le début des révisions des examens de Noel, jusque-là semaine précédente le début des vacances du Carnaval. Deuxième repos de trois semaines pour la session de juin. Le foot est-il encore un sport d’hiver ?
 
La plupart des championnats se jouent à seize. Certains comme les Élites en jeunes se jouent à dix huit.des rencontres sont planifiées en semaines. En tenant ce calendrier estival, il est plausible de jouer aussi le mercredi. Quels seraient les avantages ? Les terrains sont praticables. Les joueurs qui partent en vacances laisseront du temps de jeu aux autres et toute l’équipe ne sera pas en forme en même temps.les journées étant plus longues les terrains d’entrainement peuvent être utilisés autrement en consommant moins d’électricité. Probablement moins de blessures et de refroidissements (pour les supporters aussi) et aussi un état des routes plus sécurisant. Fini les remises et entrainements annulés en dernières minutes, économie en frais de communications. En vue d’une sélection pour le Koweït, on s’habituera aux températures élevées ! Tout le monde ne sera pas d’accord. Le changement » la remise en question » fait toujours peur. Aucune rentrée d’argent durant 3 mois via les buvettes, les responsables de clubs partiront en vacances que fin juin. Le mercato de juin plus court. Les nappes phréatiques (réserve d’eau sous la terre) seront mises à contribution. S’organiser autrement pour les tournois internationaux.
 
À ce jeu de la roulette russe, on prendra peut-être une balle dans le pied ? C’est un débat, nous attendons vos réactions comme celles déjà incérées sur le site.
 
Merci à Patrick Masy et Michel Verspecht  pour m’avoir inspiré ce texte .
 
 
Cuisinier Patrick