LA VITESSE

29/04/2013 21:28

QUAND,COMMENT et AVEC QUI?

La vitesse est la qualité royale du footballeur. Elle est présente dans toutes les actions décisives dans une rencontre. Dans un match, 15% des actions sont faites à Vitesse Maximale. Environ 100 à 150 efforts d'une durée inférieure à 7,5 sec. La vitesse se bonifie par la répétition d'effort bref à intensité maximale.

La vitesse se travaille dès le plus jeune âge, attention chez les petits elle se travaille sous forme de jeu. Invisible par l'enfant elle est efficace. Un exemple : lorsque les enfants sont dispersés et que vous voulez les rassembler, vous dites, "je compte jusqu'à 10 et tout le monde doit être devant moi....", vous allez voir à quelle vitesse, les enfants vont arrivés. Elle se travaille chez les tous petits (5/7 ans) sous forme de la vitesse de réaction sur très courte distance 2 à 5 M; idem  (7/9 ans) mais sur une distance de 5-6 M; en (9-11 ans) toujours la vitesse de réaction, vitesse sur distances de 5 à 20M, vitesse de démarrage, à partir des préminimes, toutes les formes de vitesse peuvent être exercer et en scolaire jusqu'à et avec l'endurance de sprints. 

Ne pas oublier lors d'une séance de vitesse le facteur important de la récuperation.

 

Définition de la vitesse : La vitesse, c’est la capacité de se déplacer avec la plus grande rapidité possible.

 

Les 3 phases de la vitesse

 

 

1) La phase de réaction : en football, la moyenne du temps de réaction est de 20/100ème. Il faut savoir que le temps de réaction est plus long pour répondre à un signal visuel qu’à un signal sonore. Un entraînement adapté à la vitesse de réaction peut apporter des gains de l’ordre de 5%.
 
2) La phase de démarrage ou d’accélération : c’est celle qui nous intéresse le plus en football, en effet il existe surtout des sprints courts. Un entraînement précis permet d’améliorer cette phase de 10%. 
 
3) La phase de maintien de la vitesse : à ce moment l’athlète ne fait que lutter contre une baisse de la vitesse 
 
La vitesse en football est différente de la vitesse d'autres sports. Cette nuance peut paraître évidente mais elle n’est pas appliquée par tout le monde. 
En effet, un match de football exige des qualités de vitesse différentes d’un sprinter de 100 mètres.
 
La vitesse dans le football.
 
- le centre de gravité est plus bas pour permettre au joueur de changer plus facilement d’appuis et de directions.
- le joueur fait des courses de différentes longueurs mais très rarement supérieures à 50 mètres.
- le joueur réalise des courses intenses avec des changements de direction : courses brisées, courses en courbe, en arrière, latéralement....
- le déplacement improvisé du ballon engendre des adaptations comportementales de l’acte moteur.
- les courses sont caractérisées par des déséquilibres permanents, avec des changements de directions, des freinages et des blocages, donc     indirectement des contractions excentriques. 
 
Conclusion 
 
La vitesse est devenue la qualité primordiale du footballeur. Les centres de formation en ont fait un des critères de détection, auparavant on préférait les qualités d’endurance et le traditionnel test « Cooper ». L’entraînement de la vitesse a lui même évolué, on constate que les staffs techniques l’intègrent sans cesse dans leur contenu d’entraînement.
Pour qu’un entraînement puisse avoir de l’effet sur la vitesse de contraction du muscle, il doit être fait à vitesse maximale : en effet, l’entraînement de la vitesse exige de s’entraîner à grande intensité.
 
 
L’échauffement qui précède la séance de vitesse est essentiel, il doit être long et progressif en accordant une vigilance particulière sur les ischios-jambiers. Le préparateur physique doit proposer de ce fait des exercices type talon fesse ou autre car il faut savoir que pendant le footing, la vascularisation est grande pour le quadriceps mais faible pour les ischios-jambiers. L’augmentation de la température interne des muscles va permettre d’éviter les accidents musculaires.
 
Pour qu’une séance de vitesse soit correctement réalisée il faut enlever le ballon, celui-ci ne doit pas freiner l’expression de la vitesse du joueur. Rien n'empêche cependant,dans votre plan annuel,  d'intégrer le ballon dans des séances de vitesse.
 
 
Des exercices de vivacité/vitesse (souvent utilisés la veille de match) doivent être réalisés en début de séance juste après l’échauffement. Le travail est plus qualitatif qu’à la fin de la séance. Les joueurs sont plus frais physiquement et mentalement.
 
 
L’entraînement de la vitesse permet une coordination, une synchronisation intermusculaire et un recrutement des fibres rapides. La question que tout le monde se pose est de savoir s’il permet une transformation des fibres lentes en fibres rapides. Oui mais dans une faible proportion, seul l’héritage génétique permet de transmettre cette qualité physique.
 
Ainsi, la vitesse apparaît comme une qualité peu perfectible mais aussi mince soit la marge d’amélioration, aussi précieuse est elle.
 
Canevas d'une séance de vitesse
 
2 à 4 séries de 4 à 6 efforts
Entre chaque répétitions controler la F.C, elle doit être de 100/110 pulsations/Min
1 temps d'effort pour 15 à 20 temps de récupération 
4/5 minutes entre les séries de répétitions